De nouvelles méthodes d’injection moins contraignantes qu’auparavant permettent d’utiliser plus largement ce produit connu depuis de nombreuses années pour ses propriétés d’induction de collagène et d’élastine.
Le NEW-FILL, acide polylactique, est utilisé pour traiter la lipoatrophie faciale des patients atteints de SIDA traités par antirétroviraux, produit remboursé par la Sécurité Sociale, ce qui lui confère une valeur de haute sécurité.
En médecine esthétique, le produit s’appelle SCULPTRA, je l’utilise pour repulper le visage, en deux à quatre séances.
La perte de collagène fait apparaitre les signes de vieillissement : rides, creusement des joues, des tempes, amincissement du derme, faiblesse de la structure cutanée.
A la suite de la première injection dans le tissu sous cutané, les changements biologiques s’observent dès la deuxième semaine et s’accentuent avec le temps, l’augmentation du collagène serait de + 66% à trois mois, l’épaisseur cutanée augmente significativement.
Ainsi nous obtenons un peau plus lisse, moins ridée, notamment au niveau des joues, zone habituellement difficile à traiter avec l’acide hyaluronique en cas de ride profonde, seul le RADIESSE, microsphères d’hydroxyapatite de calcium, est le produit « concurrent », efficace aussi sur cette indication.
Ces deux produits de comblement, inducteur de collagène et d’élastine sont biodégradables, avec le SCULPTRA il est noté un effet qui dure deux ans au moins, il est alors possible de renouveler le traitement, on peut sans risque l’associer à l’acide hyaluronique en tant que produit de comblement, à la toxine botulique (« BOTOX »).