Au fil des années (je les pose depuis environ six ans), je constate la permanence de l’effet tenseur des fils en acide polylactique qui, malgré leur caractère biodégradable, créent une réaction de néocollagénèse, c’est-à-dire une fibrose dans les tissus.
Il est possible de renouveler l’implantation, le plus souvent au bout d’un an et ainsi renforcer cette action.
Il est essentiel de choisir la bonne indication, la meilleure est celle d’une peau « légère », peu « élastique », il est alors possible aisément de rehausser les pommettes, d’effacer les bajoues, les plis d’amertume.
La zone sous-mentonnière peut-être améliorée grâce à une technique en lasso, pour ma part j’ai abandonné le traitement des rides verticales du cou, car les points d’accroche sont trop faibles et le bénéfice peu durable.
En ce qui concerne les fils en PDO, je les utilise pour repositionner les sourcils tombants, traiter des rides de la lèvre supérieure, le décolleté.
Quant aux autres indications au niveau du corps, je considère que l’effet n’est pas suffisamment probant et durable pour les poser.